La nuit, l’obscurité, la pénombre, la solitude de l’instant, le silence enveloppant de la nuit pour compagne d’une déambulation, d’un déplacement, d’une progression inconnue.
Aller sans destination particulière, désintéressé, sans retenu, au gré des intuitions.
Se perdre c’est une recherche de soi même. Ce qui me regarde, c’est de me trouver. Il me faut alors être dans un environnement inconnu, sans attache, sans repère, ou tous mes sens sont en éveils. La tête prise par l’errance de mes pensées, mes yeux sont alors mes guides, au travers de l’objectif ils guident mes pas.
L’abandon comme dictat, à la recherche du vide plutôt que de se contenter de l’absence.
Ces images sont des extraits de Nuits marocaines à Casablanca et Rabat, prisent après de longues journées de travail au dépend de soirées solitaires dénuées d’intérêt à l’hôtel.
Nuits Marocaines